Voyage en Casamance, terre de partage

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Un voyage a réuni du 6 au 21 janvier, un petit groupe de dirigeants, bénévoles, sympathisants et/ou donateurs d’AlterAfrique. Ensemble, ils ont pu découvrir la Casamance, une région magnifique et incomparable. Cette terre est riche de ses habitants, de leur culture et, avant tout, de leur philosophie de vie basée sur le partage : la Teranga. Ils ont à cette occasion pu se rendre sur le terrain d’action d’AlterAfrique. Ils ont visité les projets développés par AlterAfrique en collaboration avec les acteurs de terrain. Ils ont également pris connaissance des projets à venir.

Jardin maraicher de Thionck Essyl

Une clôture en acier galvanisé riche de 1342 mètres a été posée fin 2024. Grâce à cette clôture, les cultures sont enfin sécurisées et protégées des animaux en divagation. Les femmes actives sur le site peuvent désormais tirer un maximum du potentiel de leurs terres. Ces jardins sécurisés permettent à plus de 300 femmes de travailler dans de meilleures conditions, d’assurer un revenu à leur communauté, de payer les frais scolaires et médicaux de leur famille et aussi à plus de 3.600 personnes de bénéficier de fruits et légumes de qualité.

Prochainement, un article donnera davantage de détails sur ce projet fabuleux et sur son inauguration en fanfare !

Jardin maraicher de Baghagha

Voici quelques années qu’AlterAfrique est présent à Baghagha. En 2024, l’accent a été mis sur la formation des femmes actives sur le site. La formation est double : 1) techniques de maraichage et 2) bonnes pratiques en nutrition. Les femmes ont été ici accompagnées par un acteur de terrain DIG, dont la mission est de promouvoir le maraichage bio pour une meilleure santé. Le groupe a eu l’occasion de rencontrer les femmes en charge du jardin mais aussi les responsables de DIG : Seckou Badji, Cherif Gueye et Ibrahima André Sadio.

Un prochain article sera consacré aux formations en maraichage dont les techniques sont déclinables tant dans les jardins ruraux que dans les jardins urbains. Avec à la clé des résultats mesurables et probants.

Ecole de Diango

Le projet d’installation d’un bâtiment sanitaire à l’école de Diango est sur les tablettes d’AlterAfrique depuis 2024. Si les fonds sont réunis en 2025, ce bâtiment de 5 toilettes filles et 5 toilettes garçons verra le jour rapidement. Le puits existant sera creusé plus profondément et divers équipements seront placés pour que le bâtiment sanitaire soit fonctionnel. Le puits permettra aussi d’alimenter le jardin maraicher créé par l’école afin de produire des légumes et de créer des ressources pour financer la maintenance du projet.

Le petit groupe de voyageurs a profité de sa visite pour réunir quelques fonds et remettre du matériel scolaire (bics, crayons, cahiers, gommes, etc.) à cette école de plus de 250 élèves.

Vivement que ce projet se mette en place pour soutenir les efforts d’une directrice hors pair, Penda Badji, soutenue par toute son équipe pédagogique dont l’investissement est total.

Ecole élémentaire de Bélaye

Le bâtiment sanitaire à l’école élémentaire de Bélaye a été finalisé il y a 3 ans maintenant. A l’occasion de sa visite, le groupe a pu voir comment ces installations étaient utilisées et entretenues. L’occasion de faire le point avec le directeur d’école, Saliou Sané, et toutes les instances de la communauté scolaire impliquées dans la maintenance de la construction.

L’école de Bélaye se considère en effet depuis le départ du projet comme un ‘laboratoire’ pour AlterAfrique.

L’objectif premier est totalement rempli, à savoir donner accès aux enfants à des toilettes dignes de ce nom.
Des échanges et une évaluation du projet ont eu lieu avec les responsables de l’école et le chef du village, en présence des sympathisants. Son but était de vérifier si le projet répondait bien aux attentes des bénéficiaires avant de proposer le modèle à d’autres écoles. Des précisions par rapport au cahier des charges ont été apportées sur la manière d’assurer un entretien durable des équipements et du bâtiment.

Merci à vous tous !

Le voyage a emmené le petit groupe aux confins de la Casamance : de Ziguinchor à Cap Skirring en passant par les iles de Carabane et Egueye. L’occasion d’aller à la rencontre des populations, de danser, de chanter, d’échanger, de goûter à la cuisine traditionnelle, de se promener en brousse (Ecoparc de Djembering), d’apprendre toutes les vertus d’une flore riche s’il en est. Merci à notre guide, Salomon Diatta, pour sa pédagogie et sa patience.

Mais avant toute chose, ce voyage a été l’occasion de rencontres magnifiques. Partage, échanges, ouverture et bonne humeur. L’alchimie entre tous les participants a été totale.

Ce voyage restera pour longtemps gravé dans les mémoires.

AlterAfrique
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